« Mauvaise soirée, très mauvaise soirée, surtout parce que Bafé s’est blessé. Et puis ça montre que manifestement, on n’a pas reçu la leçon de Metz. À Metz, au moins, on n’a pas souffert comme on a souffert aujourd’hui sur le plan défensif. Mais le football, ce n’est pas qu’un jeu quand on a le ballon. C’est aussi être investi, agressif, déterminé, et dans les duels défensifs, en première période, je ne suis pas sûr qu’on soit sorti une seule fois avec le ballon d’un duel avec un Nantais. Le problème, c’est que quand on n’est pas déterminé dans les duels, qu’on perd aussi des ballons facilement, on s’expose à des vagues de contres adverses. Il va falloir faire beaucoup mieux défensivement. Cela ne suffit pas de parler, d’être motivés. Je pense qu’il faut démontrer par des actes. La deuxième période était enfin une période où l’OM a joué et on a vu que quand on a joué, on a été capable de mettre deux buts. Le problème, c’est qu’encore une fois, quand on est revenu au score, on a pris un but dans les trois ou quatre minutes qui suivent. Et ça aussi c’est répéter une erreur, et répéter une erreur, c’est assez grave. C’est ce que j’ai dit aux gars. On peut faire des erreurs, ce n’est pas grave. Les répéter, ça devient de la stupidité », a-t-il lancé au micro d’OM.net.
Tout a découlé d’une composition d’équipe inadaptée aux qualités de l’adversaire : « Si les changements étaient inévitables ? Oui, on avait besoin de poids au milieu, Franck Zambo Anguissa nous a amenés ça et on avait besoin de la percussion de Flo Thauvin. Les entrants sont bien rentrés, malheureusement je pensais pouvoir faire souffler Evra dans la dernière demi-heure, ou au moins le dernier quart d’heure, mais la blessure de Bafé m’en a empêché. On est déçu d’avoir perdu mais j’espère que pour Bafé ce n’est pas sérieux comme on pense, parce que sinon ça c’est le vrai coup dur, oui. » Et de conclure : « Que cette défaite soit difficile à digérer, c’est une évidence. Il faudra, dans les matchs à venir, jouer 95 minutes, où qu’on soit, au Vélodrome ou à l’extérieur. Parce que sinon, si on est sur courant alternatif comme ça, on ne va pas pouvoir finir aussi bien que ce qu’on espère. »
