« Je l’avais aligné en raison de nombreux forfaits, mais il avait été sans doute le meilleur des vingt-deux acteurs ce soir-là », s’est-il souvenu. Et d’ajouter : « Je l’ai connu excentré, sur un côté, plutôt offensif. Mais il s’est épanoui à côté de Plasil, à deux devant la défense, face au jeu ; il a une vision claire, une belle frappe de balle, une capacité à distiller court ou long, croisé ou décroisé. Le bémol : il manque de vivacité. Et il n’a pas la carrure d’un défenseur central moderne, il est plus léger. Il compensera à l’intelligence, en analysant les situations, en anticipant les appels des attaquants adverses. Ce poste ne se résume pas aux duels, il faut de l’instinct et de l’intelligence. »
Âgé de vingt-sept ans, l’ancien Girondin a participé à 161 rencontres de Ligue 1. Techniquement et tactiquement, il dispose de l’expérience pour s’adapter. Il reste maintenant à savoir s’il saura appréhender la pression inhérente à l’OM.
