« La passion pour le football. On m’avait toujours dit que Marseille était une ville de foot. Quand tu te balades, on te parle sans arrêt du club, on te demande tout le temps ce que tu comptes faire », a-t-il expliqué. Et de préciser sa pensée : « Barcelone, c’est plus tranquille. À Bilbao, le club est très présent dans la vie quotidienne, mais il y a une certaine distance. Quand tu es dans la rue ou dans une boutique, on ne va pas te poser une question sur l’Athletic. À Marseille, le club et la ville ne font qu’un. Pour ça, ça ressemble plus à Valence qu’à Barcelone. (…) C’est simplement que, chaque jour ou presque, il y a une douzaine de personnes me disant qu’on devrait recruter untel ou untel. Le dernier ? Il y a de tout. Beaucoup de joueurs de Liga… Ça ne me complique pas la vie, ça me fait savoir dans quel club je suis. On m’avait aussi dit que c’était un club très pressé, avec un public exigeant. Mais dans ces trois, quatre mois, j’ai souvent entendu des gens qui me disaient : « C’est bon, on sait que c’est difficile, qu’il faut prendre du temps pour réussir le projet. » Plus que : « Il faut jouer la Ligue des champions dès demain. »
Dimanche soir, Zubi assistera à son premier OM-PSG, dans les travées du Stade Orange Vélodrome. Il ne manquera pas de faire le comparatif avec ce qu’il a pu connaître à Barcelone : « Je vous dirai dimanche quel est le Clasico le plus stressant ! Je vais connaître une expérience différente, un peu comme un fan, il n’y a rien de rationnel. »