« Mon rôle est de développer le projet de football de l’OM. Pour cela, il faut intégrer toutes les structures du club pour nous aligner tous sur le même objectif, développer la formation, en pensant aussi aux choses plus matérielles, les terrains, les vestiaires, si on a besoin d’autres adjoints pour l’entraîneur. Il faut aussi développer le scouting, pour incorporer des talents, la relation avec les clubs de Marseille. Mais je sais que la partie de l’équipe professionnelle est plus visible », a-t-il expliqué. Il estime qu’il est trop tôt pour parler du mercato : « Ça, c’est mon coeur de métier, mais parler mercato au mois de février, c’est difficile… Le premier travail est de définir le profil des joueurs, pas les noms, et le travail d’Albert (Valentin) va nous aider. Il y a tout un processus pour arriver aux noms. Et il faut aussi développer un vrai projet de formation à Marseille. »
Le Basque n’envisage pas de faire de l’OM un Barça bis : « Le projet que nous devons développer c’est celui de l’OM, pas celui de Barça, eux ils ont d’autres besoins, d’autres moyens, d’autres situations. Je pense que les modèles sont comme les systèmes de jeu, on ne peut jamais les décalquer à 100 %, on peut apprendre, connaître de l’expérience des autres, voir ce qui a fonctionné et ce qui a moins fonctionné, mais finalement ton projet doit t’appartenir. » Il estime notamment que la difficulté de la formation réside en particulier dans le moment de donner sa chance au joueur : « C’est le moment du choix : quand tu as un joueur de dix-huit ans qui semble prêt, est-ce que tu en prends un au mercato ? Est-ce que le public va aimer le joueur de chez nous ou un grand nom du mercato ? »
S’il est arrivé à Marseille et continue d’exercer en toute humilité, Andoni Zubizarreta est déjà l’un des maillons forts de l’organigramme olympien. Il ne fait pas de doute qu’il est l’homme idéal pour mener à bien la mission de faire grandir le club et que son travail paiera, dans l’avenir.