« Depuis que Vincent Labrune a mis son pied à l’OM, il n’a amené que du poison. (…) Je me réjouis que l’ancienne présidence soit partie. Parce qu’elle a laissé le club en fantôme, un bateau ivre, juge Diouf. Que ça soit sur le plan sportif ou sur le plan financier, elle l’a laissé complètement à la rue. Quand il y a eu un nouveau repreneur, c’était donc pour moi une satisfaction d’abord », a expliqué l’ancien président de l’OM.
Pour autant, il semble déçu de la tournure des événements, comme si tout s’était joué lors du Clasico : « Je plains les supporters, parce qu’on leur a fait croire, par précipitation ou défaut d’analyse, que leur équipe est revenue au niveau du PSG. Ce n’est pas vrai. Je plains aussi les joueurs. Ils n’ont pas le niveau requis et on leur fait croire qu’ils peuvent disputer le leadership à Paris. Je plains même McCourt, pour ne pas avoir eu le sens de discernement requis en achetant un objet désossé, quelque chose qui n’a ni queue, ni tête. L’humiliation de dimanche contre Paris était écrite dans les faits », a-t-il ajouté.
Si la claque reçue face au PSG est retentissante, il semble très précipité d’enterrer l’ensemble du projet, alors que celui-ci n’a pas vraiment commencé. Et, au-delà de leur communication un peu trop optimiste, ces derniers jours, les dirigeants olympiens n’ont rien promis pour la fin de saison. Pape Diouf est finalement au moins aussi impatient que ceux qui le critiquaient, du temps de sa présence au club…