La remontada : dédicace à Cazarre

Mercredi soir, le PSG avait rendez-vous avec l’histoire, en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Mais pas de la façon dont il le croyait. L’occasion pour Julien Cazarre d’apprendre la différence entre la moquerie et l’humour.

Parc des Pinces

Humiliés (et le mot est faible) par Neymar and co sur la pelouse du Nou Camp, les Parisiens se sont inclinés 1-6 et sont devenus les premiers (à jamais) à s’être fait éliminer après avoir gagné le match aller 4-0. L’occasion de rendre à Cazarre ce qui est à Cazarre, et de republier le texte de l’ « humoriste » parisien, un poil actualisé. S’il est probable qu’il finisse par se retourner contre son propre camp pour évacuer sa frustration, il serait intéressant de voir s’il le fait toujours marrer, ce jeudi matin.

« À jamais les premiers !!! À jamais les premiers !!! Eh oui, à jamais les premiers à se faire éliminer après avoir gagné l’aller 4-0, en Ligue des Champions. À jamais les premiers à prendre six buts au Nou Camp après s’être fait porter aux nues par la presse française, à jamais les premiers à faire entrer Aurier pour tenir un score et subir une humiliation sans équivalent aux yeux de l’Europe tout entière… Oui, à jamais les premiers.

Mais alors le projet qatari ? On a mal compris. Avec Lucas, Aurier, Kurzawa et Marquinhos, t’es en plein Colony Capital project… Deux milliards pour être champions de France, peut-être, mais champions quand même. Et attendez que Sanchez et Agüero débarquent en juin, en disant qu’ils sont tombés amoureux du logo parisien, Paris atteindra peut-être les quarts de finale de la C1, comme l’avait fait la fameuse équipe de Didier Deschamps, Brandao et Alou Diarra (à lire avec l’accent de Paul Le Guen ou, à défaut, celui de Stéphane Guy, avec en fond un bon vieux sample de pub Canal+). Bon, quoi ? Le PSG a pris une branlée, et après ? Il vaut mieux perdre une fois 6-1 que 6 fois 6-1… Heu non, il vaut mieux perdre 6 fois 1-1 que… Ah merde, enfin il vaut mieux ne pas perdre 6-1… Voilà, c’est ça.

(…)

Après un match pareil, nul doute qu’aucun joueur de Paris ne voudra aller sur le banc. Non pas que ça soit une question d’orgueil ou l’envie de se racheter, mais j’en connais pas beaucoup qui, après mercredi soir, auront envie de s’asseoir sur autre chose qu’une belle poche de glace… Blanc était d’ailleurs un visionnaire car lui avait compris dès le départ qu’avec une équipe pareille, il valait mieux prendre les 20 millions d’euros. »

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