« Soyez gentils. Robert Louis-Dreyfus, je l’aimais bien. Mais ce n’est pas lui qui a relevé Adidas, c’est moi. Et ce n’est pas lui non plus qui a remporté la Ligue des champions. Partout où il a eu à s’exprimer sur le sujet Adidas, Robert n’a jamais dit autre chose. C’était un seigneur », a-t-il déclaré dans les colonnes de L’Équipe. Pour rappel, la vente d’Adidas par Tapie à RLD, et particulièrement le rôle du Crédit Lyonnais, constitue le fameux noeud qui oppose l’ancien président olympien à l’État.
Si l’OM n’a clairement pas suivi un modèle de développement cohérent, ces vingt dernières années, le choix de l’équipementier en est symptomatique. Il n’a jamais semblé être l’objet d’une mise en concurrence des différentes marques, or cela paraissait absolument nécessaire pour augmenter les revenus du club et favoriser son image internationale. A bien des égards, l’arrivée de Frank McCourt et des nouveaux dirigeants est un soulagement.
