Le média précise que celle de l’OM représente 58,79 % de ses charges, contre 51,4 % du côté de Monaco, ou encore 53,8 % pour le PSG. Il est très instructif d’ajouter que les rémunérations olympiennes équivalent 83,6 % des revenus du club, ce qui est absolument gigantesque. Les chiffres sont quasiment les mêmes que pour la saison 2009-2010, lorsque Marseille avait été sacré champion. L’équipe avait pourtant une autre allure.
C’est un comble, alors que le président d’alors, Vincent Labrune, accusait ses prédécesseurs de ne pas avoir su encadrer leurs masses salariales. Pour rappel, avant mutations, le club marseillais présentait un déficit de 46,7 millions d’euros. Lors de l’exercice 2014-2015, il était, toujours avant transferts, de 54,1 millions d’euros.
Le classement des MS de Ligue 1, pour 2015-2016 :
Dijon FCO : 8,9 millions d’euros ;
AS Nancy Lorraine : 10,0 millions d’euros ;
FC Metz : 14,5 millions d’euros ;
Angers SCO : 15,8 millions d’euros ;
SC Bastia : 20,9 millions d’euros ;
FC Lorient : 21,5 millions d’euros ;
EA Guingamp : 21,7 millions d’euros ;
FC Nantes : 22,2 millions d’euros ;
Toulouse FC : 25,5 millions d’euros ;
SM Caen : 27,2 millions d’euros ;
Montpellier HSC : 31,6 millions d’euros ;
OGC Nice : 31,7 millions d’euros ;
Stade Rennais : 44,0 millions d’euros ;
AS Saint-Etienne : 48,3 millions d’euros ;
Lille OSC : 49,5 millions d’euros ;
Girondins de Bordeaux : 50,5 millions d’euros ;
AS Monaco : 82,5 millions d’euros (avec des charges différentes) ;
Olympique de Marseille : 92,6 millions d’euros ;
Olympique Lyonnais : 100 millions d’euros ;
Paris SG : 292,4 millions d’euros.