« À beaucoup de reprises, je suis rentré chez moi et j’ai fait des insomnies à essayer de comprendre l’écart qui existe (entre certains matchs, Ndlr). Ayant tendance à regarder plusieurs fois les matchs, je pense que le problème vient de l’état d’esprit ou du relâchement. On a souvent pointé du doigt la défense, mais quand on parle de défense c’est toute une équipe, ça peut venir du milieu de terrain où on est en infériorités. Vice-versa en attaque, quand les milieux ne font pas le nécessaire pour aider les attaquants. C’est difficile de montrer du doigt un compartiment en particulier », a-t-il expliqué.
Selon lui, le problème se situe dans la tête des joueurs : « Je pense que c’est plus de l’endurance mentale pour maintenir la pression et ne négliger aucun détail. On s’est brûlés souvent les doigts à l’extérieur en voulant presser par exemple. On n’a pas eu la force mentale de se dire qu’il fallait redoubler les efforts. On a laissé des plumes en étant pas assez bon offensivement ou dans le repli défensif. Je pense que c’est ce qui nous avait fait défaut, aujourd’hui on est un plus vigilants là-dessus. Ça fait partie des progrès de Marseille aujourd’hui. Je pense que jusqu’à la fin de la saison, on n’aura pas forcément de gros soucis. »