« Je dirais que c’est un acte symbolique de la part de la nouvelle direction. Elle montre là sa volonté de changer radicalement, tourner une page de l’histoire du club. Au-delà de la durée du partenariat, la présence d’Adidas à l’OM était aussi un marqueur fort. Les deux entités ont eu des dirigeants communs, avec Bernard Tapie puis Robert Louis-Dreyfus. La marque avait même un salarié au sein du club pour faire le lien entre les deux structures. Avec Puma, tout va changer », a-t-il confié. Selon lui, la marque allemande a réussi « un très gros coup ».
« Un concurrent arrive et met le double sur la table. L’offre ne pouvait pas être refusée. Ensuite, il ne faut pas se voiler la face, l’OM n’est plus un « top club » européen. Pour Adidas, qui a dans son escarcelle le Bayern, le Real, Manchester United ou encore la Juve, ce n’est pas forcément une perte, même si les ventes maillots représentent un fort potentiel. Mais pour Puma, qui commence à se positionner et a quelques clubs qui commencent à être visibles, c’est un pari sur l’avenir. La possibilité d’une vente annuelle entre 300 et 500 000 maillots en se positionnant sur un club historique de la Ligue 1. En France, le seul à rivaliser à ce niveau, c’est le PSG, qui est chez Nike », a-t-il notamment ajouté.