Fichaux : « Tu joues au foot pour vivre ces ambiances-là »

Lors d’un entretien accordé à La Provence, Claude Fichaux s’est remémoré sa première rencontre au Stade Vélodrome, en avril 1990. L’adjoint de Rudi Garcia était alors milieu de terrain, sous les couleurs de Mulhouse.

Stade Vélodrome

« Nous étions menés 3-0 à la mi-temps et Didier Notheaux, notre coach, nous avait dit : « Les gars maintenant, on arrête ! On va perdre, ils sont plus forts, mais attention à la différence de buts ! » Nous jouions le maintien, nous n’avions finalement perdu que 3-1, s’est-il souvenu. Jean-Marc Guillou était alors président du club. Il y avait Sliskovic, Kaltz qui était sur la fin, Keller, Priou… J’avais vingt ans, c’était ma première saison de D1, avec en face, Tigana, Waddle, Francescoli, du très lourd ! Ça permettait de se jauger après deux ans de D2 et ça donnait envie de jouer dans une équipe de ce niveau. Tu sais que si tu redescends, tu risques de ne plus connaître la D1. Et puis c’est le Vélodrome. À l’instar du Parc des Princes, de Bollaert ou du Parc Lescure, après avoir connu Charleville ou Saint-Dizier, tu joues au foot pour vivre ces ambiances-là. »

Le natif de Colmar se dit aujourd’hui blindé : « Je le répète à ceux qui me parlent d’environnement, de popularité à Marseille. Venant de Lille, j’aurais senti une différence de pression, sportive, médiatique, populaire. Deux ans et demi à la Roma, ça minimise la portée de cet engouement qu’on a déjà connu », a-t-il notamment ajouté.

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