C’est Bernard Tapie qui a repéré, en quart virage, alors qu’il commentait les rencontres pour Radio Star : « Sans carte de presse, j’étais privé de tribune officielle. Je me branchais chez un coiffeur en face, à côté de la brasserie du stade, j’avais mon téléphone sans fil bidouillé, avec les antennes. J’étais un peu la star du virage », s’est-il souvenu. Il se rappelle que l’ancien boss usait de méthodes qui n’ont plus cours : « Il mettait des renvois son dans le couloir, pour que les joueurs adverses entendent l’ambiance impressionnante. Et, en plus, ; ils se prenaient ce qu’il faut par qui il faut dans le tunnel, super long. C’était une autre technique à l’époque. »
Il ne pense pas non plus être un jour plébiscité par la LFP : « Le trophée du meilleur speaker, je ne l’aurai jamais. Ce sont les délégués qui notent, au feeling. Je ne suis pas le speaker foire à la saucisse, celui qui va chercher l’ambiance. » Enfin, il a aussi notamment révélé bien s’entendre avec les nouveaux dirigeants, Jacques-Henri Eyraud en tête : « Il est fan de The Clash, moi des Sex Pistols. Surtout, je n’ai pas connu un président aussi soucieux de l’ambiance depuis Tapie. Il me dit souvent : « On va te mettre une sono d’enfer, on va t’entendre. » »
Pour rappel, 55 000 spectateurs ont déjà pris un billet pour la rencontre OM-Nice qui se disputera dimanche soir. L’ambiance promet déjà d’être chaude.
