« Flo, il lui fallait une étape, je regrette qu’il ne soit pas allé à Lille, car il a perdu un an. Ce transfert avorté, ces atermoiements ont freiné sa progression, a-t-il estimé. Il a un talent fou, une grande confiance en lui, et, sans tomber dans le freudien, il a besoin d’avoir les bonnes épaules sur lesquelles s’appuyer, vu son parcours personnel. Il est extrêmement sensible. Costaud dans sa tête, oui, mais pour être constant, surmonter les difficultés, il faut des repères solides, des gens qui l’aident vraiment. Cela n’a pas toujours été le cas. »
« Flo a tardé à avoir une progression dans les bons choix de jeu. À Bastia, lors de ses premières saisons à Marseille, il en faisait souvent un peu trop. Il est difficile de le brider, car, avec ce trop, il va peut-être finir par faire la différence. Mais il y avait une mauvaise analyse de certaines situations, entre « je la donne » et « je la garde ». Par exemple, malgré la densité de joueurs, il voulait passer quand même. Son cheminement doit être là-dessus, qu’il se concentre pour que ça devienne des automatismes. J’ai la capacité sur mon contrôle d’éliminer, je le fais. Je suis bloqué, parce que je ne suis pas en prise de vitesse ou parce qu’il y a du monde, je donne. (…) Ce type de joueurs, fantastiques, te donne l’impression que tu es un bon entraîneur ! » a-t-il ajouté.