L’attaquant estime avoir atteint le sommet de sa carrière sous le maillot phocéen : « Le moment où je me suis senti le plus fort ? Lors de ma seconde saison à l’OM, avant que je parte. Sur les six premiers mois, en tout cas. Après, il y a eu les choix de Rolland Courbis, avec lesquels j’étais en désaccord », s’est-il souvenu. Il se rappelle d’ailleurs s’être violemment accroché avec le technicien, durant l’exercice : « La plus grosse dispute ? Avec Rolland Courbis, à l’OM. Les consignes avaient été données une semaine avant le match, je ne savais plus lequel. Laurent Blanc devait faire des ouvertures devant mais il n’était pas dans un bon jour. Donc à chaque fois que je faisais des appels… Rolland m’a sorti à la pause et on s’est accrochés. Ca m’a énervé qu’il me mette en cause. Et Laurent n’a rien dit car il se savait fautif (rires). C’est tombé sur moi, alors j’ai pris mes affaires et je suis rentré à la maison. »
À Marseille, l’attaquant a inscrit le but qu’il juge le plus important : « Celui contre Monaco face à Barthez, en 1998 avec l’OM, en Coupe de l’UEFA. À l’aller, on avait fait 2-2 et au retour au Vélodrome, on gagne 1-0. » Il avait aussi connu sa défaite la plus douloureuse : « Celle contre Parme avec l’OM, la même saison, en finale. C’est bateau mais quand vous jouer une finale, c’est pour la gagner. »
