Le média se demande si les dirigeants marseillais ne profitent pas de cet incident pour censurer les groupes de supporters du Stade Vélodrome : « La volonté, c’est clair, c’est d’affaiblir les groupes. Dans chaque club où les dirigeants ont essayé de faire ça… Ils ont créé plus de bordel qu’autre chose ! Ça mène à quoi d’aller chercher les supporters sur un truc aussi spécial que le coup de pied d’Evra ? », a notamment déclaré le porte-parole de l’Association nationale des supporters.
Quelques associations de virage se posent en victimes, comme s’il était possible de tout laisser passer à leurs membres. Pourtant, à l’instar de celle de Patrice Evra, la responsabilité de certains fans dans les incidents de Guimarães saute aux yeux. Et, comme ceux qui ont affronté les CRS, avant OM-PSG, il semble évident que les individus qui insultent leurs propres joueurs sortent du rôle de « supporter ». On comprend qu’il soit plus facile de dénoncer un acharnement des dirigeants, voire un « plan Leproux bis », que d’alimenter le débat d’arguments pour les défendre.
Il est compliqué de nier que certains responsables de groupe affichent davantage d’impatience avec les nouveaux dirigeants, qui investissent pourtant en masse pour construire une belle équipe (avec plus ou moins de réussite), que durant toute l’ère Louis-Dreyfus. Tarifs qui augmentent ? Changement de commercialisation des abonnements ? Il serait intéressant de comprendre pourquoi.
