« Ça fait plus de cent ans que le club existe et ça fait plus de cent ans que c’est comme ça ! À Marseille, c’est comme dans la jungle, il y a ceux qui survivent et il y a les autres. Si tu veux être tranquille, tu n’as qu’à signer à Bordeaux ou à Nice », a estimé le responsable des Dodgers. Il pense que les joueurs exemplaires ne subissent pas de quolibets : « Certains mecs n’étaient pas des enfants de choeur, comme Waddle (1989-1992), Cascarino (1994-1996) ou Dib (1994-1996). On savait très bien qu’ils aimaient les discothèques, les bouteilles de whisky et les cigarettes mais une fois sur le terrain ils donnaient tout. Ceux qui ont été exemplaires, ils n’ont jamais été critiqués sur ce qu’ils faisaient en dehors du terrain ou sur les millions qu’ils gagnaient. (…) Pareil pour Heinze (2009-2011). C’était un grand professionnel, il donnait tout pour l’équipe de la première à la dernière minute sur le terrain. Et pourtant, il n’avait pas de relation avec le public qu’il ne venait presque jamais saluer. Mais il était exemplaire. »
Florian Thauvin, qui fait aujourd’hui les beaux jours de l’équipe de Rudi Garcia, a également connu ce type de problème : « Le plus grand service que les supporters lui ont rendu à Thauvin, c’est de le faire revenir sur terre quand il a eu la tête qui a beaucoup trop enflé. » Il est rare que les Phocéens soient visés : « Ce genre d’histoires n’arrive presque jamais aux Marseillais parce qu’ils savent comment les mecs peuvent parler, être familiers. Parfois, tu peux avoir l’impression que les mecs t’agressent mais c’est juste leur façon de fanfaronner. Et si en plus les résultats ne sont pas là, les joueurs peuvent vite dégoupiller », a-t-il conclu.