« Evra est arrivé à Marseille avec une image de leader. Mais pendant son bail ici, il n’a pas réussi à s’imposer et il s’est mis à dos l’identité marseillaise si particulière. La hauteur des attentes des supporters marseillais était trop élevée. L’écart entre la demande et ce qu’a rendu Patrice Evra sur et hors du terrain, constitue sa faille narcissique. Son coup de pied est un symbole. Par ce geste, il met un coup de pied à tous les supporters olympiens. Il a été énervé de ne pas réussir à répondre à la demande marseillaise. Il met, par ce geste, fin à sa vie à Marseille », a expliqué Jérémy Toboul. Et de poursuivre : « Il s’est clairement tiré une balle dans le pied. Il y a eu de tels gestes déjà dans le foot mais jamais ou alors que rarement contre ses propres supporters. Face aux insultes, ces sportifs arrivent à retenir leur frustration. Les joueurs professionnels parviennent à calmer ça grâce à un intérêt particulier comme des bons résultats, un bien-être, un confort financier. »
