L’agent de joueurs a jugé l’ère LD très décevante : « Déjà, il était temps qu’un nouvel actionnaire arrive. La période précédente n’a pas été positive, dans l’ensemble, à part avec Didier. (…) Le seul président qui a été un peu à la hauteur, c’est Pape Diouf (janvier 2005-juin 2009). Il connaissait vraiment le foot. D’ailleurs, c’est lui qui fait venir Didier Deschamps. Le plus important, dans un club, c’est le président. Un exemple : Lyon. Pour moi, c’est le plus grand club français et de loin. Parce qu’il a le plus grand président. D’ailleurs, il devrait créer une école de dirigeants, ça ferait du bien. Donc, à Marseille, beaucoup de mauvais choix ont été faits. »
D’autant que RLD a mis la main à la poche : « Il y a eu de l’argent quand même… Ce n’était pas un directeur de petite société. En dix-sept ans, ils n’ont rien gagné, même pas un tournoi de sixte. C’est Didier Deschamps qui les a fait gagner. Je trouve même que le public marseillais a été très patient. La mairie et les pouvoirs publics, aussi. Je veux bien qu’un actionnaire soit propriétaire d’un club, mais un club, c’est aussi une ville, ce n’est pas un bien immobilier. Un type a des moyens, il est actionnaire, c’est un désastre, aucun résultat, rien de positif, mais il est là et personne ne dit rien… À Marseille, si on voit qu’on ne réussit pas, on ne reste pas pendant X années. »
Il ne s’est pour l’instant pas prononcé sur le travail réalisé par Frank McCourt et Jacques-Henri Eyraud : « À Marseille, un président est toujours jugé à ses résultats. Il le sait très bien. Il arrive dans une période où le marché des transferts a pris des proportions gigantesques. (…) Je dois voir Jacques-Henri Eyraud prochainement et ça me fera plaisir. Je lui souhaite le meilleur. »