2017 : les meilleures déclarations de Riolo sur l’OM

Daniel Riolo semble vouloir faire rentrer dans les caboches tout le mal qu’il pense de Dimitri Payet et Rudi Garcia, et du jeu de l’OM.

Daniel Riolo

Depuis le début de la saison, le journaliste de RMC fait preuve d’un acharnement incroyable contre ses têtes de Turcs marseillaises, et en particulier Dimitri Payet et Rudi Garcia. Voici une liste non exhaustive des critiques qu’il a lancées, depuis l’été dernier. Certaines, rares, peuvent paraître justifiées. Quant au reste, cela rappelle la méthode de Freud visant à convaincre en répétant inlassablement la même chose…

Les déclarations 2017 de Daniel Riolo

« Les conférences de presse de Garcia, c’est hallucinant, je ne comprends rien à ce que cet homme-là raconte. Il est délirant, à quel moment le but refusé de Mitroglou assure la victoire de l’OM ? C’est un entraîneur de L1 qui dit des choses incroyables, il est à la ramasse. Garcia ne parle jamais de foot… » (13 décembre 2017, surlendemain d’OM 3-0 ASSE)

« Si tu prends le Vélodrome, tu as l’impression que la réponse c’est : « On s’en fout un peu, c’est pas assez bien pour nous. » Il y a des gens à l’OM qui estiment qu’ils doivent être en Ligue des Champions ? Si c’est le cas, ils se foutent le doigt dans l’oeil. » (8 décembre 2017, après OM 0-0 RB Salzbourg)

« Même les supporters de l’OM voient que c’est poussif, et que certains joueurs ne sont pas au niveau attendu, comme Payet. Mais c’est compensé par le reste, un état d’esprit, et par instants des beaux mouvements collectifs. Il y a des instants où quand même ça fonctionne, et où tout le monde se bat. Il y a vraiment une envie et une détermination collective qui fait que ça marche. » (le 29 novembre, après Metz 0-3 OM)

« Ils ont raté leur premier mercato, Evra et Payet, c’était une erreur. Gustavo, c’est une bénédiction totale cet été, ils ont merdé sur le dossier de l’attaquant. Tout le monde est pressé que l’OM revienne en haut, même s’ils y ont un bon état d’esprit, on a du mal à les imaginer dans les trois premiers. Donc si la logique est respectée, l’OM ne retrouvera pas la Ligue des Champions la saison prochaine. Il ne faudra pas se gourer encore sur le recrutement. » (24 novembre 2017, lendemain de Konyaspor 1-1 OM)

« Combien il a de kilos à perdre Payet ? C’est un transfert à 30 millions d’euros, il y a quelqu’un au club qui va lui dire qu’il va bientôt péter l’aiguille de la balance ? Il est gras comme un loukoum. C’est un joueur professionnel… C’est fou. » (23 novembre 2017, après Konyaspor 1-1 OM)

« Ça reste l’OM. C’est quand même une institution, ils ne peuvent pas se comporter comme le petit poucet en permanence : « Avoir fait match nul face au PSG, c’est formidable, on a failli les battre ! » Certes mais en ayant fait deux tirs en seconde période. Je comprends l’enthousiasme mais quand on critique ce qu’a fait le PSG, parce qu’il n’y a pas grand-chose qui m’a plu chez ce PSG, mais l’OM n’a rien fait de plus, ils ont mis l’état d’esprit, ce qui est le minimum. Peut-être que contre le PSG, tu ne peux pas jouer comme tu le veux mais il ne faut pas se glorifier d’avoir fait match nul. » (24 octobre 2017, surlendemain d’OM 2-2 PSG).

« Il y a un fan-club de Payet qui se déchaîne, dès qu’on le critique, a-t-il déclaré au micro de la radio. Il y a une autre équipe qui, en Ligue 1, a modifié son système de jeu pour mettre son meilleur joueur dans les meilleures dispositions. C’est Lyon, avec Fekir. Lyon, autour de Fekir, c’est encore franchement pas terrible. Mais il n’empêche que le meilleur joueur de l’équipe, c’est vraiment lui. Et si aujourd’hui, il y a des gens, fanatiques supporters de l’OM qu’on peut les comparer ou les mettre dans la même phrase, aujourd’hui, là, franchement, je ne comprends rien. Si Payet est le seul des deux à être en équipe de France ? C’est un autre débat. Il y a des similitudes entre les deux, car ils se sont trouvés dans l’impossibilité d’évoluer dans le 4-3-3. Genesio était emmerdé avec Fekir, exactement comme Payet. Par rapport à l’année dernière, ça change tout, Fekir est bon. Payet, si tu me dis qu’il l’est, je te crois pas.«  (15 octobre 2017, après Strasbourg 3-3 OM).

« Marseille troisième du classement en ayant fait aussi peu, c’est fou non ? Garcia, Eyraud, Evra and Co, ils peuvent tous nous snober non ? Marseille est derrière les deux monstres et devant Nantes et Caen dans le top 5 ! Notre L1 est toujours aussi étonnante. Le jeu de l’OM est comme d’habitude très pauvre mais l’OM est devant à la pause ! Nice s’est mis dedans tout seul. Des glissades, des marquages étonnants de Sarr notamment, un CSC et un Cardinale moyen et de 0-2 l’OM passe à 3-2. C’est curieux le foot. » (1er octobre 2017, après Nice 2-4 OM).

« Les deux Olympique, ce n’est pas possible. Je pense qu’on est beaucoup trop gentil avec ces deux équipes-là. Ce qu’elles produisent, c’est nullissime. Ce n’est pas normal. » (28 septembre 2017, après Salzbourg 1-0 OM).

« En arrivant, il a passé une visite médicale ? il l’a vraiment passé ? Il l’a mal passé ? Benfica a glissé une banane dans l’affaire ? C’est quoi ? Comme tu disais, c’est flou. Et on le sait maintenant depuis un peu plus de cinq ans, quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup. On se demande ce que font les dirigeants. Je parlais du service médical, mais au-dessus, il y a encore les dirigeants. J’ai envie de leur demander, vous faites quoi avec Mitroglou ? Vous allez nous expliquer ce qui se passe ? Vous allez réagir ? Ils vont réagir ou continuer à prendre les gens pour des cons ? Parce que là, je peux commencer à comprendre que les supporters en ont un petit peu ras le bonbon. À moins que, et ce serait peut-être même plus grave, ce soient les dirigeants de l’OM que l’on ait pris pour des cons dans cette affaire. » (20 septembre 2017, quand RMC lance la rumeur d’une grave blessure de Kostas Mitroglou)

« On entend de plus en plus que le message ne passe pas et que le management façon super nanny de Garcia ne passe pas auprès des joueurs. On ajoute à ça le problème entre Zubizarreta et Garcia, il va falloir trancher pour l’un ou pour l’autre » prévient le journaliste. « Je vais aussi parler d’un autre volet, c’est la communication. Aujourd’hui, je ne sais pas comment il parle à ses joueurs, mais comment il nous parle à nous, c’est un vrai problème. Et ça, depuis qu’il est arrivé. J’ai toujours noté que quand un entraîneur se présente devant la presse, quand on ne comprend rien et que c’est mal débriefé après, quand on est à ce point à côté de la plaque, je ne sais pas comment il se fait comprendre à l’intérieur. » (12 septembre 2017, surlendemain d’OM 1-3 Rennes).

« Si ton équipe a de l’allure, qu’elle se bat et joue bien, tu auras la dignité. Le supporter marseillais sera digne, fier et pourra continuer avec son orgueil. Mais s’il se fait balader à Ostende, passe de très mauvais moments contre Domzale, que tu gagnes tes matchs de championnat en ayant un peu de cul, et que quand le premier gros arrive, il te défroque devant tout le monde et te colle des fessées, là la dignité et l’orgueil, c’est mort. Tu nous présentes une compo qui est honteuse et tu te fais déglinguer comme ça. Non ! Tout ça, ça ne va pas. Là, ce soir, tu es obligé de dire qu’en ce moment, il n’y a rien qui fonctionne à l’OM. Ce n’est pas bon du tout. » (27 août 2017, après Monaco 6-1 OM).

« Tu t’en es sorti, mais c’était plus avec ton enthousiasme. Parce que ça, il y a. Réellement, on sent qu’il y a une volonté de bien faire, que tous les mecs sont impliqués. Mais dans le jeu, ça reste très pauvre. Il y a très peu de mecs que tu peux mettre en avant, le mouvement collectif est toujours faible. Tu as souvent des mecs qui ne bougent pas. Quand les Marseillais ont marqué, c’est à un moment terrible où l’OM ne fait rien, rien ! C’est la misère totale ! Quand Clinton Njie marque, avec un Morgan Sanson, qui lui est peut-être celui qui bouge, qui propose quelque chose. Ça oui, effectivement. Et à la fin, que ça fasse 1-1, mais presque ils manquent de peu de se faire braquer de 2-1 qui aurait fait grincer beaucoup de dents à Marseille, ça aurait pu arriver aussi. Marseille, pas d’inspiration et pas de jeu, et ça ce n’est pas nouveau.«  (20 août 2017, après OM 1-1 Angers).

« Le jeu que propose l’OM, dans cette rencontre, c’est anormal de voir une équipe comme ça (Domzale, Ndlr) bouger plus sur le terrain, réaliser des gestes techniques et des enchaînements techniques plus classes que ceux que va proposer l’OM, où ça va plutôt être sur le physique, sur une supériorité physique qui va s’installer au fur et à mesure du match. Ils sont plus costauds, ils sont plus entraînés, l’autre c’est une toute petite équipe. Mais ce n’est pas normal que les mecs ne bougent pas, qu’il n’y ait pas de proposition « je te passe la balle, je te la redonne ». Il n’y a pas de liant collectif. Ce n’est pas normal ça.«  (17 août 2017, après Domzale 1-1 OM)

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