Eyraud dénonce la posture anti-OM de certains journalistes

Jacques-Henri Eyraud a musclé le discours, jugeant que l’OM et la ville de Marseille étaient victimes de discrimination.

Jacques-Henri Eyraud, président de l'OM, dénonce le racisme anti-Marseillais

Lors d’un très long entretien accordé à L’Équipe, JHE a estimé que les supporters marseillais n’étaient pas jugé de la même façon que les autres : « J’ai vu un jour qu’on accusait les supporters marseillais de racisme. C’est un gag. S’il y a bien un public qui est cosmopolite, respectueux des cultures, c’est le public. » Pierre Ménès n’avait a contrario rien dit, en voyant la banane agitée par un virage lyonnais : « Avant de se plaindre et de sauter dans l’arène médiatique, on aime avoir des faits. On essaie de comprendre ce qui s’est passé. C’était pendant l’échauffement (au Groupama Stadium, 0-2, dimanche). Mandanda ne l’a pas vu et, à ma connaissance, les joueurs n’ont pas fait état d’insultes racistes au staff. En revanche, j’ai vu une vidéo sur laquelle cette banane était clairement là. Il s’agit de comprendre pourquoi et dans quel cadre elle a été agitée par un supporter. On essaye d’en savoir un peu plus », a-t-il notamment lâché au quotidien.

Le président olympien a confié une anecdote, afin d’étayer ses arguments : « Je ne parle que de l’OM. Mais je suis assez frappé de la stigmatisation dont souffre cette ville. Marseille dérange, représente un certain nombre de symboles qui attirent parfois un traitement injustifié et inégalitaire. Il y a beaucoup de paranoïa dans le football mais je ne suis pas parano. Un jour, dans mon bureau, je vois en boucle sur une chaîne info bien connue, texto : “À Marseille, les rats empêchent les voitures de démarrer”. J’ai appelé la personne la plus élevée dans la hiérarchie de cette chaîne pour lui dire que c’était une honte », a-t-il ajouté.

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