« C’est compliqué, tu joues moins, donc tu as moins d’occasions de marquer. Et moins tu marques, moins tu as de chance de jouer. Chaque fois que je rentrais, j’avais des situations, mais j’avais peut-être moins le geste juste, moins de réussite aussi, s’est-il souvenu dans les colonnes de L’Équipe. C’est moi le premier responsable, j’aurais dû être plus décisif quand il le fallait. » Le soutien de son entraîneur lui a fait du bien : « Il est vachement protecteur avec ses joueurs. Il couve tout le monde, et c’est important ici. Il a été à l’origine de ma signature, et c’est aussi la raison pour laquelle je savais qu’il avait confiance en moi, même quand ça allait moins bien. »
« Il suffit d’un déclic à Mitroglou »
L’attaquant olympien a également évoqué la situation de son partenaire, Kostas Mitroglou : « J’étais sur le terrain contre Valenciennes et ça m’a fait un peu de peine pour lui d’entendre les sifflets. Je sais qu’il se bat chaque jour à l’entraînement, qu’il a vraiment envie de faire tourner la situation, mais quand ça ne veut pas… C’est un bon mec, un bon joueur, il a marqué plein de buts partout où il est passé. Il lui suffit d’un déclic. »
Pour rappel, Valère Germain a inscrit 3 buts en 17 matchs de Ligue 1 (dont 8 en tant que titulaire), depuis le début de la saison. Kostas Mitroglou a trouvé chemin des filets à 2 reprises en 9 apparitions en championnat (7 comme titulaire). Le Grec marque pour l’instant 1 but toutes les 291 minutes, contre 1 but toutes les 299 minutes pour le Français. Espérons que les deux amélioreront leurs statistiques en seconde partie de saison.