Selon L’Equipe, l’affaire du policier qui demande des sous à l’OM est à rapprocher avec celle du fonctionnaire qui aurait été démarché pendant la garde à vue de VLB. Ce dernier l’aurait rapidement présenté au préfet de police et, malgré le scepticisme de ce dernier, lui aurait fait signer un contrat, le jour même, assorti d’un salaire de 12 000 euros par mois.
Si Philippe Pérez a reconnu l’existence de ce contrat, il n’a pas été inscrit au registre des entrants et des sortants. Suite à une intervention du préfet, l’idée de sa venue aurait été abandonnée.
Labrune a coupé le contact
L’avocat du club marseillais, Maitre Henri Labi, pense que le policier a « fait les poubelles de la Commanderie pour récupérer tous les exemplaires du contrat, dont l’OM ne voulait plus ». Maitre Jean Baret, qui défend l’ancien fonctionnaire, assure quant à lui que « l’OM n’a jamais voulu l’intégrer », malgré ses relances. VLB, « cerné par la justice », selon lui, serait « resté évasif » et aurait « coupé le contact ».
Pour rappel, l’idée que Vincent Labrune ait tenté de recruter l’un des policiers qui l’interrogeait avait créé une belle polémique. L’un des jolis cadavres que contiennent les placards olympiens.