Les Bad Gones ont fêté leurs 30 ans, lors du match face à Marseille, et craqué de nombreux fumigènes. Jean-Michel Aulas, qui se prend pour davantage que le patron de son club, clamait après la rencontre qu’il était « dans un stade privé » et qu’il y faisait ce qu’il voulait. L’enceinte a finalement écopé d’un match ferme à huis clos partiel, plus un autre avec sursis.
Mariano Diaz passe au travers
Quant à Mariano Diaz, dont la chute monumentale avait causé des frictions écrites entre Jacques-Henri Eyraud et son collègue rhodanien, il s’en est tiré sans la moindre sanction. La commission a certainement jugé que les images n’étaient pas parlantes, voire que la chute avait quelque chose d’artistique. Elle n’a pas eu le courage d’aller au bout de sa démarche.
Il n’empêche que depuis que l’on a commencé à ouvrir la bouche sur l’arbitrage, l’OM a (étonnamment) obtenu quatre penalties. Cela ne rattrapera pas l’énorme déséquilibre de ces cinq ou dix dernières années, mais cela change un poil la donne pour la saison en cours. Espérons que les hommes en noir restent impartiaux et ne gâchent pas la lutte pour le podium de Ligue 1.