Le CIES a classé les clubs européens selon les indemnités de transfert dépensées pour composer leur effectif. Le top 10, qui comprend des clubs ayant pu faire de folles dépenses, est sans surprise. Le PSG est 2e (805 millions d’euros), Monaco 15e (286 millions d’euros), l’OM 32e (142 millions d’euros) et Lyon 42e (100 millions d’euros).
Une situation figée par le fair-play financier ?
Le fossé entre les leaders de ce classement et les autres est énorme. Et quand on sait que le fair-play financier surveille de près l’OM, qui tente de le combler, c’est à se demander si sa véritable mission n’est pas de figer la situation. Son intervention empêche que la hiérarchie ne soit bousculée, alors même que ces « gros clubs » avaient, eux, pu se construire en s’endettant, et donc sans disposer de mécènes pour combler leurs pertes.
C’est tout le paradoxe du football français : il a été précurseur dans le contrôle de l’équilibre des finances, avec la DNCG, et en a lourdement payé les conséquences en termes de compétitivité. Et, alors que l’on pouvait imaginer que la situation allait s’inverser, les règles du fair-play financier s’opposent désormais au développement de ses clubs.
Les effectifs ayant nécessité le plus de dépenses
1- Manchester City : 878 millions d’euros
2- PSG : 805 millions d’euros
3- Manchester United : 747 millions d’euros
4- FC Barcelone : 725 millions d’euros
5- Chelsea : 592 millions d’euros
6- Real Madrid : 497 millions d’euros
7- Juventus : 472 millions d’euros
8- Liverpool : 461 millions d’euros
9- Bayern Munich : 448 millions d’euros
10- Arsenal : 403 millions d’euros
11- Everton : 365 millions d’euros
12- Tottenham : 358 millions d’euros
13- Milan AC : 305 millions d’euros
14- Atletico Madrid : 298 millions d’euros
15- Monaco : 286 millions d’euros
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32- OM : 142 millions d’euros
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42- Lyon : 100 millions d’euros
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48- Nice : 88 millions d’euros
49- Lille : 86 millions d’euros
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52- ASSE : 77 millions d’euros.
