« Les juges se sont arrêtés à un détail procédural qui à mon sens n’aurait pas dû être retenu : les statuts du CCS et notamment une clause desdits statuts qui finalement, selon les magistrats, entraînerait une totale impunité de l’Olympique de Marseille qui pourrait faire n’importe quoi, n’importe quand. On ne peut pas limiter l’accès à la justice qui est un droit reconnu par la constitution et la convention européenne des droits de l’homme. Les juges n’ont, semble-t-il, pas voulu entrer dans le fond du dossier, c’est-à-dire qualifier la relation entre les clubs de supporters et l’OM. Peut-être ont-ils craint d’ouvrir la ‘boîte de Pandore' », a confié l’avocat à La Provence.
Du côté de l’OM, on regrette que le groupe de fans ait pris cette voie : « Cette procédure est la démonstration d’un énorme gâchis. Le CCS, qui disparaît du paysage du supporterisme marseillais, se retrouve dos au mur. A-t-il les moyens de payer ces frais ? »