Baup : « PSG-OM, ça se joue aussi dans la tronche »

Élie Baup a livré son analyse de la rencontre PSG-OM de dimanche (3-0). Il estime que les Phocéens n’ont pas évolué à leur niveau. Une interview intéressante, alors que le natif de Saint-Gaudens se livre sans détour.

Elie Baup, ex-coach de l'OM

« Paris a attaqué le match pour le gagner, tout simplement. L’OM n’est jamais arrivé à utiliser le ballon ni à le garder, a regretté l’ancien coach marseillais. C’était un non-match. J’ai trouvé les joueurs marseillais en retrait dans tous les domaines. Mais il ne faut pas oublier que le match de jeudi en Ligue Europa a pesé dans les jambes. Après, pour Marseille comme pour d’autres équipes, ça se joue aussi dans la tronche. Tu as beau dire que ça va mieux, tu ne vas pas changer les joueurs comme Rolando ou Sakai maintenant. Même Amavi m’a déçu en faisant beaucoup de fautes, je ne m’attendais pas à ça de lui. Tout le monde était en retard. »

« Toute la carrière de Payet est comme ça »

Il estime également que Dimitri Payet et Florian Thauvin n’ont pas joué leur rôle : « Payet, ce n’est pas nouveau. On l’a dit mille fois, même avec l’équipe de France. Quand il joue contre une équipe qui prend le bouillon et qui laisse des espaces, on le voit partout. Dès que c’est une équipe fermée et solide, on ne le voit pas. Toute sa carrière est comme cela. C’était pareil dimanche. Thauvin est en pleine bourre en ce moment, c’est un des meilleurs joueurs français depuis janvier, mais il est passé à côté. Ça ne change rien à sa qualité, mais en vue du Mondial, c’est dommage de ne pas performer dans ce genre de match », a-t-il ajouté.

Baup confiant pour l’avenir de cet OM

Élie Baup reste néanmoins confiant pour la suite du championnat : « Je suis persuadé que cette équipe va finir 2e du championnat. J’étais à Toulouse le week-end dernier pour le nul contre Monaco (3-3), l’ASM a affiché une suffisance incroyable. Cette saison, le plus de l’OM est d’arriver à battre toutes les équipes en dessous au classement, même s’il ne s’est pas imposé contre un membre du top 4. L’ASM n’a pas cette régularité contre les petits. »

Espérons que le calendrier, très lourd en février, ne finira pas par peser sur les organismes. On peut aussi imaginer que le retour face à Lyon vaudra son pesant d’or.

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