« Il y a actuellement un débat à l’intérieur du mouvement. Certains membres, excédés d’être privés arbitrairement et collectivement de matches, estiment qu’il faut arrêter les fumigènes quand d’autres souhaitent avant tout rester fidèles à leurs valeurs et respecter la culture ultra. Sur un groupe entier, il n’y a pas que des puristes, loin de là, il y a aussi des gens qui viennent simplement voir l’OM jouer et qui n’ont rien à faire de l’ambiance », a-t-il indiqué dans les colonnes de La Provence.
« Il y a quand même toujours une certaine hypocrisie de l’OM »
Et d’ajouter : « Après, il y a quand même toujours une certaine hypocrisie dans la communication de l’OM, des partenaires et des instances, qui continuent d’utiliser des images de fumigènes pour valoriser le spectacle. Mais cette passion brûlante est un élément du football et on peut se demander si les instances ne scient pas la branche sur laquelle elles sont assises. Cela pose une question : faut-il continuer à allumer des fumigènes ? Je suis conscient qu’aucune tradition n’est éternelle et l’ampleur des sanctions est à la hauteur de l’affront infligé par les supporters marseillais aux responsables de l’UEFA en finale d’une compétition européenne. Ils se rappelleront longtemps des ultras de l’OM ! »
Ce témoignage a le mérite de confirmer que certains des membres des virages sont davantage soucieux de leur condition d’ultra que des sanctions qui pourraient toucher l’OM…
