Désormais à Banfield, le défenseur a confié son attachement au club phocéen à La Provence : « Maintenant que je commence à vieillir, je deviens nostalgique. Je ne sais pas si c’est parce qu’elle me manque ou pas, mais j’ai d’excellents souvenirs de cette ville. Beaucoup d’années ont passé : je suis arrivé en janvier 2006 et je suis parti en juin 2009. La première fois que j’ai mis les pieds au Vélodrome, ça a été quelque chose… C’était pour un match de coupe de France. J’étais en tribune avec José Anigo. Je me rappelle bien quand il m’a présenté dans le vestiaire après le coup de sifflet final. »
« Le nouveau coach n’était pas très chaud »
L’Argentin regrette d’être parti en 2009 : « Un autre entraîneur est arrivé (Didier Deschamps). Il a amené beaucoup de joueurs. Après quelques années et avec un peu plus de recul, je me dis que je n’aurais pas dû m’en aller. J’étais en fin de contrat, le nouveau coach n’était pas très chaud alors qu’Éric Gerets, lui, voulait me garder. On avait commencé les discussions en mars-avril, je n’ai peut-être pas été trop bien conseillé. Je sais que je n’étais pas une priorité. Mais j’aurais dû rester. Quand j’ai signé à Marseille, je ne savais pas où j’arrivais. Je me suis vite rendu compte de l’ampleur de l’OM. Tu ne retrouves pas ça ailleurs. En partant, j’ai toutefois pu découvrir Nice, qui a été un passage très important dans ma carrière. J’y ai passé trois ans et demi énormes, ma première fille y est née », a-t-il ajouté.
Arrivé en 2006, Civelli a disputé 63 rencontres sous les couleurs marseillaises. Il a aussi marqué 6 buts.