Défendre l’OM face à ses détracteurs
Qu’ils soient dans la sphère marseillaise, dans les colonnes des journaux parisiens ou dans le camp des rivaux, nombreux sont ceux qui profitent de la situation pour se moquer de l’OM. Malgré tous ses défauts, et bien qu’il soit très pénible de le citer en bien, Jean-Michel Aulas ne laisserait jamais son club être traîné dans la boue. Nombreuses sont les attaques auxquelles JHE aurait pu répondre pour défendre l’institution et empêcher la dégradation de son image, ces dernières semaines. On peut aussi penser qu’il aurait pu intervenir, très tôt, pour limiter les divisions, en interne et dans les rangs des fans.
Rassurer sur l’avenir du projet
Certains supporters sont inquiets sur ce qui pourrait advenir en juin, si l’OM ne parvenait pas à se qualifier pour la Ligue des Champions. Compte tenu de l’énorme masse salariale (la plus importante de l’histoire marseillaise), le déficit promet d’être énorme et le transfert de Florian Thauvin pourrait uniquement servir à le combler. Le projet OM Champions sera-t-il toujours d’actualité ? L’avenir du club est-il menacé par les contrats juteux qui l’engagent vis-à-vis de joueurs décevants ? Eyraud ne pourra pas fuir éternellement face aux questions liées à ses choix.
Servir de paratonnerre pour protéger ses hommes
On peut penser que le rôle du président olympien n’est pas seulement de déterminer les stratégies, de développer les revenus ou d’avoir une vision à moyen terme. Depuis 2016, JHE a pu se rendre compte que le contexte marseillais était bouillant et que certains de ses tragédiens étaient capables de souffler sur les braises pour des intérêts non identifiés. D’où la nécessité d’apaiser l’environnement des joueurs et du staff, et notamment de Garcia en qui il a placé sa confiance, afin de faciliter leur travail.
Eyraud a pris des décisions fortes, depuis son arrivée à la tête du club, en sachant qu’il devrait les assumer. La situation devient périlleuse et son rôle semble impliquer de faire preuve de poigne pour s’affirmer en patron et défendre ses positions. Or ce n’est pas le cas. A-t-il baissé les bras ou craint-il pour la suite ? Personne d’autre que le président ne tiendra la barre du navire dans la tempête.