« J’aurais dû parier qu’il allait marquer lors de son entrée face à Lille. Les yeux fermés. Il n’attendais que ça. Plus l’enjeu est fort, plus il s’éclate », a-t-il expliqué dans L’Equipe. Il a rappelé comment le staff des Aiglons tenter d’aider l’Italien, les saisons précédentes : « On se relayait pour qu’il se sente à l’aise. Dante était aussi très important, il savait lui parler, l’apaiser. (…) Parfois, en fin de match, quand je vois qu’il ne court pas, fatigué, je me pose une question qui vous paraîtra sans doute débile : à quoi tu penses, Mario ? Moi, je suis sûr qu’il se dit : je garde mes forces, car il y aura un dernier ballon, et je vais le mettre au fond. Mario, il est létal dans les quinze derniers mètres, il faut juste lui amener le ballon. Lucien expliquait : deux occasions par match suffisent, Mario en marquera une. »
« Il respectait les horaires pendant une semaine… »
Ursea ne nie pas que l’attaquant a une personnalité particulière : « Il fallait se réinventer, il respectait les horaires convenus pendant une semaine, mais pas la suivante… C’était beaucoup d’énergie, d’attention, mais c’était surtout le prix à payer pour bénéficier d’un tel talent. Il ressent le jeu, le voit avant les autres. Le staff a d’ailleurs rapidement fait un constat : Mario a besoin de quelqu’un qui joue à côté de lui, avec des positions interchangeables. »
Des paroles qui peuvent aider à mieux cerner le caractère de l’Italien. Il pourrait être titularisé face à Reims, ce soir, lors de la 23e journée de Ligue 1.