« Je ne comprends pas la frilosité de la compo de départ. Balotelli n’est pas forcément dans sa meilleure forme et tu le laisses tout seul devant, a-t-il fait remarquer sur RMC Sport. Avec des latéraux… Kamara, défenseur central qui joue côté gauche, pas gaucher. Comment tu fais pour recevoir des ballons dans la surface de réparation ? On le voit sur la première mi-temps. Il n’a pas été très mobile, Balotelli. Autour de lui, Ocampos et Radonjic rentrent beaucoup à l’intérieur. Il y a une espère de cafouillis au milieu. A partir du moment où tu commences le match 9e ou 10e, qu’est-ce que tu as à perdre de plus ? Joue ton va-tout, joue l’offensive ! Ça a été le cas sur le match de Lille et sur le premier quart d’heure aussi. J’ai trouvé l’OM fringant, qui a essayé d’aller de l’avant. Mais ça dure 15 minutes ! Et après, une fois que tu perds 1-0, c’est pareil. Prend des risques, à la mi-temps, fais rentrer un deuxième attaquant, Njie, Germain ! Tu n’as plus rien à perdre… Tu t’exposes à prendre un deuxième but et tu le prends sans avoir réagi. C’est d’autant plus frustrant. »
« Il n’y a plus rien qui passe »
« A un moment donné, tu ne sais plus quoi dire. Un coup tu cries fort, et ça ne passe plus et ce n’est pas crédible, a-t-il ajouté. Un coup tu dis que finalement c’est la faute à pas de chance, pareil, ça fait trop longtemps que ça dure. Quoi que tu dises, de toute façon, tu es en difficulté. Il est parti dans une posture où il essaye de s’en sortir, mais il pourrait dire n’importe quoi, il n’y a plus rien qui passe. (…) Je pense que les gens attendent aussi qu’il prenne un peu plus de responsabilités dans les défaites. »