« Vous savez, les présidents Claude Bez et Bernard Tapie ce n’étaient pas les meilleurs amis du monde, mais pour faire des affaires ils l’étaient (rire), a-t-il lancé lors de l’émission Top Girondins (propos retranscris par Girondins 33). Je suis parti car le club avait besoin d’argent. Et le président de l’époque, Monsieur Claude Bez, m’a convoqué dans son bureau pour me dire qu’il fallait que je parte à l’OM, avec Jean Tigana. Dans un premier temps, j’ai refusé, car je ne voulais pas aller à l’ennemi et rester dans mon club formateur, où j’avais toute ma famille. Mais Bez et le président Tapie ont été très insistants et je ne savais pas, aussi, ce qu’allaient devenir les Girondins de Bordeaux, car il y avait déjà des difficultés financières et sportives. Puis vous êtes influencés par la gouaille de Tapie, son management, ses idées, son envie de recruter et de créer une très grande équipe, ce qui a été le cas avec Mozer, Waddle, Amoros, Francescoli et d’autres. Donc, à 21 ans, c’est très tentant. Surtout vu l’incertitude à Bordeaux… Mais partir était un crève-coeur, même si c’était quand même une bonne opportunité de s’aguerrir et de émanciper. Bien que ça n’ait pas été simple. J’ai été champion avec les deux clubs. On avait une équipe de feu, notamment à Marseille. Je n’ai pas perdu au change, car c’était la bonne période pour être à Marseille, même si je ne suis pas resté quand ils ont gagné la Ligue des Champions. Mais ce n’est pas grave, on ne vit pas sur des regrets… »
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— Girondins33 (@girondins33) 11 février 2019