L’attaquant grec a rejoint les rangs de Galatasaray, dans le cadre d’un prêt de deux saisons, en fin de mercato hivernal. Yussuf Kenan Calik indique comment les supporters ont mis la pression sur leurs dirigeants, lesquels avaient laissaient partir Bafétimbi Gomis qui demandait une augmentation conséquente : « C’est un peu un panic-buy comme l’OM l’avait fait à l’époque en allant le chercher le 31 août au Benfica, détaille encore le journaliste turc. Pour contenter les supporters, les dirigeants ont pris deux attaquants plutôt qu’un mais n’ont pas été très bons commerçants sur le coup en le prenant sur un prêt de dix-huit mois. Ils ont vraiment été pris par le temps », a-t-il expliqué à Eurosport.
« Ca ne correspond pas à l’ADN de Galatasaray »
Il ne pense pas que son absence de la Ligue Europa soit vraiment lié à sa première prestation décevante : « La réalité c’est que Galatasaray a perdu deux défenseurs cet hiver et a donc dû en ajouter deux nouveaux dans sa nouvelle liste. Et, évidemment, puisque Diagne est le titulaire devant, il a été privilégié à Mitroglou. » Il est néanmoins sceptique sur le fait que Mitroglou s’impose dans le club stambouliote : « Ce n’est pas le type d’attaquant qu’utilise réellement Terim. Il adore les attaquants puissants, rapides, capables de se créer des occasions seuls. Mitroglou est davantage un joueur de surface et ça ne correspond pas spécialement à l’ADN de Galatasaray. »
Mitroglou a jusque-là fait deux apparitions sous le maillot de Galatasaray, sans trouver le chemin des filets.