« Son passage de Nice à Marseille ressemble à celui de Liverpool à Nice, quand on est allé le chercher. C’est l’histoire de Mario qui se répète. Il démarre toujours bien. À Marseille, il a une banane d’enfer, le même sourire que quand il est arrivé chez nous », a résumé l’ancien directeur général niçois. Il ne pense pas qu’il puisse s’inscrire sur la durée avec un club : « C’est un joueur de cycle court, quelqu’un qui se lasse assez vite. Avec Dante, on en a parlé plusieurs fois en début de saison, et il me disait : « Mario, il n’y est plus. » C’est un garçon qui s’épanouit dans le changement. »
« Il n’en avait plus rien à faire de Nice »
Son aventure à Nice avait pourtant bien commencé : « Il passait super bien dans un vestiaire. (…) Quand il a décidé de repartir avec nous, en août, on y croyait tous, lui, nous, Patrick. Il fallait juste rallumer le moteur mais on ne l’a jamais rallumé. Mais je ne pense pas que Mario ait calculé tout cela et que, dans son for intérieur, il n’en avait plus rien à faire de Nice. C’est sa situation d’échec qui l’a lassé. Et puis il est comme ça : au début il a très envie, et puis, un peu moins. »
Balotelli n’a pas inscrit le moindre but en 10 matchs, en début de saison, sous les couleurs de l’OGCN. Il a déjà cadré plus de tirs en 6 rencontres avec l’OM (9) qu’avec son ancienne équipe (8).