« Ça a étonné tout le monde qu’ils n’envoient pas d’avocat. Notre avocat, qui est le directeur associé d’un cabinet d’affaire, n’avait jamais vu ça », a-t-il expliqué à 20 Minutes. Il a développé trois théories, pouvant expliquer l’attitude des dirigeants phocéens : « S’ils ont oublié la date ? Ce serait une erreur de débutants, ce serait très étonnant de leur part. Ou alors s’ils sont sûrs de perdre ? On a l’impression qu’ils veulent perdre, en tout cas qu’ils n’ont pas envie de se défendre… Ce serait une bonne nouvelle pour nous. Mais ce qui anime Eyraud profondément, c’est qu’il ne veut plus voir les Yankee au Vélodrome. Il prend un sacré risque : que les Yankee soient réintégrés de force par le tribunal. »
« La moindre des choses… »
Le porte-parole espère en tout cas que cette absence n’est pas volontaire : « Quand quelqu’un t’attaque et que tu es convoqué pour t’expliquer, la moindre des choses, c’est de se présenter au rendez-vous. » Le délibéré sera donc rendu le 2 avril. Pour rappel, le groupe de supporters demande sa réintégration dans le stade Orange Vélodrome.