« À notre arrivée nous avons hérité d’une situation financière très compliquée. Le club était exsangue et il était nécessaire d’y investir de manière importante et d’y entreprendre un travail important pour rétablir une gestion saine des finances. C’est ce que nous avons fait grâce à notre actionnaire Frank McCourt qui finance tous les investissements sur ses fonds propres », a-t-il expliqué à La Provence.
L’OM ne vend pas pour équilibrer ses comptes
Il rappelle aussi que l’effectif n’a pas enregistré de gros départ, ces derniers mercatos : « Nous avons beaucoup investi dans le management, dans l’encadrement, dans le marketing, dans le centre de formation,et aussi et surtout dans l’effectif sportif professionnel qui était à l’époque limité et peu compétitif. Nous avons par ailleurs souhaité garder les meilleurs éléments plutôt que de les vendre. Au global, chacun s’apercevra que les deux dernières années n’ont pas été marquées par des ventes importantes de joueurs afin d’équilibrer les comptes, ce qui est le modèle économique du football professionnel français. »
« Le club n’a pas la moindre dette bancaire »
Il assure que le club est solide sur ses bases : « Notre situation financière est aujourd’hui beaucoup plus saine. Le club n’a pas la moindre dette bancaire contractée par exemple auprès de fonds d’investissement cherchant des rendements financiers à court terme. Et nous entendons poursuivre dans cette voie car une situation financière saine et équilibrée est, à côté de nos ambitions sportives,un des piliers de notre projet. »
Les dirigeants tentent de diversifier les revenus : « Nous mettons en place des initiatives visant à diversifier nos sources de revenus, telles que par exemple le développement de l’expérience des supporters et les activités de diversification, un levier que la DNCG encourage fortement de développer. (…) Nous entendons donner au club les moyens de sa pérennité financière en l’affranchissant au maximum des recettes de trading de joueurs qui ne peut constituer un modèle unique de génération de revenus pour le club même si les transferts font partie de l’économie du football moderne. »
On peut néanmoins imaginer que la participation à la Ligue des Champions est importante pour l’avenir du projet. Il reste 10 rencontres aux Phocéens pour renverser la donne et accrocher le podium.