« Il a progressé depuis ses débuts, il a mûri quand il est allé en Angleterre et qu’il n’a pas joué. Je l’ai vu progresser dans l’exigence du travail au service du collectif, pour ce qui est des tâches défensives, du boulot avec le latéral, des variations de déplacements. N’oublions pas qu’il était le meilleur buteur français sur l’année 2018 dans les cinq grands championnats européens. Et en Equipe de France, même s’il ne joue pas beaucoup, il y est. Donc oui, il a franchi les paliers. Avec (Lucas) Ocampos, on sait à quoi s’attendre et on est jamais déçu. Au contraire, tout le monde le voit encore plus beau dès qu’il devient décisif. Mais on est toujours plus exigeant avec les joueurs doués et talentueux comme (Florian) Thauvin. On attend qu’il éclaire le jeu, fasse les différences (…) S’il a les moyens de rejoindre un club de C1 ? Je ne sais pas, c’est justement la question principale. Va-t-il atteindre un jour le niveau d’un (Franck) Ribéry ? On peut l’espérer sans le certifier. Quand j’entends les critiques sur les prestations dans les gros matches, je trouve qu’il subit aussi le niveau collectif de l’OM. C’est-à-dire que je ne vois pas d’autres joueurs de l’équipe sortir du lot lors de ces rencontres… Quoi qu’il en soit, après être parti puis revenu et alors qu’il a été la coqueluche du Vélodrome, une nouvelle étape se présente à lui. »
