« Après Chelsea et Tottenham, des expériences qui remontent un peu, j’ai l’impression qu’il vient relancer sa carrière », a estimé l’ancien défenseur dans les colonnes de L’Equipe. Il ne pense pas qu’il aura des problèmes d’adaptation : « Il ne sera pas surpris par l’engouement populaire. À Porto, il y a une atmosphère particulière aussi. Si on lui donne le temps de bien préparer son équipe, il peut faire mal, un peu comme Leonardo Jardim à Monaco. »
« C’est un entraîneur méticuleux »
Kaboul a tenté d’expliquer les difficultés qu’il a rencontrées chez les Spurs, la deuxième saison : « À Tottenham, le club était à une période de transition, notamment à la deuxième intersaison. Gareth Bale avait été vendu à la toute fin du mercato (en 2013) et je crois que les ambitions n’étaient pas en rapport avec les moyens réels. On avait eu beaucoup de blessés aussi et certains joueurs ne voulaient pas jouer pour lui. » Il n’est pas surpris de certaines critiques : « Je crois que c’est une question de feeling. C’est très personnel. C’est un peu dommage parce que c’est un entraîneur méticuleux, proche de ses joueurs, mais qui doit faire des choix, comme n’importe quel coach. Et, parfois, ça ne plaît pas. »
L’ancien Auxerrois a enfin tenté de décrire sa méthode : « Au niveau du jeu, il me fait penser à des entraîneurs actuels comme Mauricio Pocchettino, que j’ai connu ensuite à Tottenham. Ils ont des principes un peu similaires : toujours repartir de derrière, proprement, par des passes courtes. Il donne beaucoup de liberté à ses milieux et ses attaquants, il ne veut pas qu’ils soient figés à des positions, ils doivent permuter sans cesse. Derrière, tu as intérêt à être solide. »
Pour rappel, Villas-Boas a connu 138 succès en 233 rencontres en championnat. Dans les coupes d’Europe, il a remporté 51 victoires en 82 matchs.