Dans son édition du jour, L’Équipe consacre une page au travail du dirigeant de l’OM. Les critiques sont nombreuses. Selon un intermédiaire, Zubizarreta ne fait pas le travail d’un directeur sportif : « Il y a une erreur sur le titre. Zubi n’est pas directeur sportif, mais plus un chef scout. Il manque quelqu’un dans la pyramide pour prendre le relais dans les négociations. Il y a un vide à l’OM. Sur le côté juridique, on tire la langue. Il ne maîtrise pas bien les clauses, la façon de négocier », a-t-il confié au quotidien.
Les dossiers seraient traités très lentement
Le journal indique que l’Espagnol n’est pas à l’aise avec les éléments contractuels ou salariaux, et qu’il n’a quasiment pas oeuvré pour le dégraissage, lequel aurait été assumé en grande partie par Alexandre Mialhe, le directeur juridique. Il souligne aussi la lenteur du travail de Zubizarreta, qui n’apprécierait pas les agents français. Beaucoup de dossiers prendraient « un temps fou », et le média ne manque pas de rappeler qu’il a donné rendez-vous à Isaac Lihadji (17 ans) et à son agent, « après ses vacances »… Il assure aussi qu’il n’a pas discuté avec l’entourage du joueur, entre décembre 2018 et juillet 2019. Et il ne s’agirait pas « d’une stratégie de pourrissement voulue pour mettre la pression », puisque Boubacar Kamara a obtenu un contrat correspondant à ses exigences, en mai 2017 et juillet 2019.
Si l’on en croit ces témoignages, tout ne tourne pas rond, dans la maison OM.
