« Il avait un nom, était élégant, traitait les gens bien. Il cerne vite son interlocuteur et sa personnalité. Il ressent le joueur qui est déterminé, celui qui a peur de la blessure. Avec son expérience, sa façon de voir les choses, il est fédérateur. Il ne se mêlait pas de tactique ou de technique. Mais des joueurs qui n’étaient pas bien psychologiquement, qui ne jouaient pas, se tournaient vers lui. Il avait leur confiance par son charisme, son écoute, son dialogue, qui était cash. Il aime avoir des objectifs et se dire : « Je vais faire revenir ce joueur-là le plus vite possible, avec tel ou tel processus. » Et il embarque le joueur là-dedans. Tu as de l’appréhension, il te l’enlève, te rassure. Il sait jusqu’où tu peux aller. J’ai joué avec un ischio flingué ; Mamadou Niang avec des douleurs aussi à l’ischio ; André Ayew avec son épaule qui se déboitait. À l’OM, puis à Lyon, il a retapé Nicolas Nkoulou », a expliqué l’ancien Phocéen dans les colonnes de L’Equipe.
Le joueur de l’Olympiakos croit d’ailleurs connaître le seul regret de Baudot, à Marseille. Il s’agit du dossier Abou Daby : « Il le raconte parfois : « J’ai tout fait, je n’y suis pas arrivé. » Il le garde dans la tête. » Valbuena a aussi révélé qu’il l’avait conseillé à Jean-Michel Aulas de le recruter : « Jean-Michel, prenez-le, vous ne le regretterez jamais… »