Le club phocéen a paraphé un accord exclusif avec l’Institut Diambars, une école de formation réputée et basée à Saly, au Sénégal. Il porte sur trois ans, mais pourrait être prolongé : « Je pense que ça durera bien plus que trois ans », a commenté Jacques-Henri Eyraud (propos recueillis par l’AFP). Il prévoit une option prioritaire sur deux joueurs, chaque saison : « C’est une priorité ouverte, mais Jacques-Henri sait que si l’OM en voulait trois ou quatre, on serait autour de la table pour trouver une solution », a précisé le président du centre sénégalais, Saer Seck.
« L’OM est le club le plus africain »
Ce rapprochement s’inscrit dans la nouvelle stratégie du club olympien : « C’est la deuxième partie de notre projet, qui porte notamment sur la formation et la post-formation. Cela prend un certain temps, on en a bien conscience. On n’attend pas de miracle à court terme d’une démarche comme celle-là, mais je peux promettre de donner toute notre énergie pour identifier les jeunes talents », a ajouté le président de l’OM. Les discussions avec Diambars ont lieu depuis 2017 : « C’est probablement le meilleur centre en Afrique », indique JHE.
Saer Seck se réjouit quant à lui de s’être rapproché du club phocéen : « L’OM est le club le plus africain, pour le rapport historique de la ville avec l’Afrique, mais aussi pour tous les joueurs africains passés par l’OM. » Il pense aussi que l’accord est intervenu quand il fallait : « C’était le bon moment : après seize ans d’existence indépendante sans partenariat, il était temps que nous nous ouvrions au monde professionnel. »
Pour rappel, les Diambars ont été créés en 2003 par Jimmy Adjovi-Boco et accueillent 120 jeunes éléments. Ils possèdent une équipe professionnelle et ont notamment formé Idrissa Gana Gueye, qui évolue au PSG.