Pirès : « 1999-2000 ? Ca a été long et pénible »

Robert Pirès s’est remémoré la saison cauchemardesque 1999-2000. L’OM s’était sauvé de la relégation lors de la dernière journée, à la différence de but…

Robert Pires

Après un exercice 1998-1999 haut en couleur, l’OM de Rolland Courbis s’est effondré. Bernard Casoni l’a rapidement remplacé sur le banc phocéen et les joueurs ont eu toutes les peines du monde à sauver le club de la relégation : « Ça a été long et pénible jusqu’au bout. On voyait bien qu’on n’arrivait pas à s’en sortir. Pour nous, c’était inadmissible que l’OM puisse descendre », s’est souvenu Robert Pirès dans les colonnes de La Provence.

« Tout le monde a envie de battre l’OM »

Le match décisif s’est joué contre Sedan, lors de la dernière journée : « L’ambiance des jours qui précédent ? Vous ne pouvez même pas imaginer ! C’état terrible. Déjà qu’on savait qu’on n’avait pas le droit de perdre, on rajoute à cela la pression des supporters. On n’avait pas le choix, mais ce n’est vraiment pas le match idéal en déplacement. Tout le monde a envie de battre l’OM, les stades sont toujours pleins. Et si on peut vous envoyer en D2, on ne va pas se gêner, ça fait partie du jeu… » D’autant que le club sedanais a ouvert le score : « Vous n’imaginez même pas dans quel état d’esprit on est. On avait tous peur, personne ne voulait prendre de responsabilités, personne ne voulait le ballon, il n’y avait plus d’initiative. C’était hyper délicat. » L’OM s’est finalement sauvé en accrochant le match nul (2-2) : « Même si ce n’était pas notre objectif initial, l’OM reste en D1. L’essentiel est là et on peut repartir sur un meilleur pied », a conclu le champion du monde 1998.

Pires a rejoint Arsenal, au terme de la saison. Il a finalement passé deux ans sous le maillot phocéen, inscrivant 14 buts et délivrant 10 passes décisives en 93 apparitions.

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