Recrutement, label « prestige »… Larguet évoque sa 1re année à l’OM

Lors d’un entretien accordé aux médias du club olympien, Nasser Larguet a rappelé les difficultés auxquelles il a dû faire face, au moment de son arrivée à la tête du centre de formation de l’OM. Il a également évoqué l’obtention du label « prestige ».

Nasser LarguetCrédit photo : capture écran om.fr[/url]

« Ce qui était difficile lorsque j’ai signé ? Arriver à unifier l’ensemble des acteurs du centre de formation. Il ne peut pas y avoir une priorité pour les entraîneurs ou les préparateurs physiques. Il faut construire une équipe pour que l’institution soit le centre des projets des jeunes, et que les gens soient compétents autour de ce projet qui tient à coeur au club. Avoir la possibilité de recruter des gens, car, comme vous savez, quand je suis arrivé, il n’y avait plus d’entraîneur pour la N2. Au niveau des 17 ans, il y avait deux entraîneurs, mais il n’y en avait plus pour les 19 ans. Il fallait restructurer, le chantier était quand même important. Il fallait recruter deux personnes qui devaient coller à l’identité de l’OM. On a eu la chance d’avoir Philippe Anziani et Maxime Flachez qui ont pris la responsabilité de la N2. Arriver à convaincre Oliver Jannuzzi et Pancho Abardonado, qui avaient fait une bonne saison avec les U17, et de pouvoir les mettre avec les U19, une équipe qui était descendue au niveau régional. Ils étaient les mieux place pour la priorité de remonté et recruter deux éducateurs pour les moins de 17. Et c’était mettre une méthodologie de travail qui correspondait à la philosophie du club », a expliqué le directeur du centre de formation phocéen sur OM.fr.

« Le premier à remercier, c’est le président »

Il est aussi revenu sur l’obtention du label « prestige » par le centre marseillais : « Ça a été une étape très importante, car c’était la volonté du club d’améliorer les infrastructures, d’améliorer les ressources humaines au niveau du centre de formation. Il faut tirer un grand coup de chapeau aux dirigeants du club, et notamment au propriétaire, à Jacques-Henri Eyraud, le président, Andoni Zubizarreta, qui a vraiment beaucoup oeuvré pour la mise en place de toute la stratégie avec son adjoint. Et bien sûr le directeur du centre qui était juste avant, Jean-Luc Cassini. Il ne faut pas l’oublier, avec tout le personnel qui existait. Ce sont eux qui ont oeuvré. Moi, j’ai eu la chance de venir dans l’année où le label « prestige » a été donné. Mais c’est un label qui a été obtenu par rapport au travail qui a été fait avant. Le premier à remercier, c’est le président, car il a investi et a poussé le club à aller dans cette direction », a-t-il poursuivi.

Six jeunes éléments ont paraphé leur premier contrat professionnel avec l’OM, ces derniers jours. Il reste maintenant à faire leur place dans l’équipe première.

Un article lu 2500 fois