Di Meco prend la défense d’Eyraud

Eric Di Meco pense que Jacques-Henri Eyraud aura bien du mal à s’épargner les critiques, ces prochains mois. Il pense pourtant qu’il a eu raison de pousser Andoni Zubizarreta vers la sortie. Il a aussi émis des doutes sur le projet de rachat mené par Mourad Boudjellal et Mohamed Ayachi Ajroudi.

Jacques-Henri Eyraud

« Il y en a qui ne reconnaîtront jamais quand Eyraud travaille bien, parce qu’il y a une certaine animosité de certains supporters envers le président de l’OM. Mais par contre, certains sont réalistes pour reconnaître quand Eyraud fait les choses bien. Et c’est vrai que le départ de Zubizarreta, à part le fait que ça risquait de faire partir Villas-Boas, je trouvais que c’était une bonne chose. Car je n’ai pas vu la patte Zubizarreta à l’OM, ni sur le recrutement ni sur l’organisation du club, même s’il a essayé de nous vendre le Campus et quelques joueurs. Pour moi, ce n’était pas suffisant dans un projet comme celui de l’OM », a déclaré l’ancien latéral gauche au micro de RMC.

« Ils mettront la non-vente sur le dos des dirigeants actuels »

Et de poursuivre : « À Marseille, c’est toujours pareil. Tu perds deux matchs en début de saison prochaine, et malheureusement pour lui, Eyraud sera la première personne montrée du doigt par les supporters. Car Villas-Boas a une cote incroyable, donc il aura un seuil de tolérance supérieur à celui du président. En plus, il y a cette histoire de rachat. On ne sait pas, mais beaucoup de gens espèrent que le club sera vendu. Et si ce n’est pas le cas, ils mettront la non-vente sur le dos des dirigeants actuels. Aucune lettre d’intention de la part de Mourad Boudjellal et Mohamed Ayachi Ajroudi ? Ok, mais le mal est fait dans cette histoire… »

Il paraît quand même difficile de dédouaner le président de l’OM des erreurs de gestion des dernières années, et d’autant plus qu’il ne les a jamais vraiment assumés.

Un article lu 2852 fois