« Je suis surpris sur la forme et inquiet sur le fond », a indiqué l’ancien président de l’OM, désormais président de la LFP, dans les colonnes de L’Équipe. Et de poursuivre : « Sur la forme, le timing de cette annonce est pour le moins surprenant, quand on sait qu’elle intervient seulement quelques semaines après le paiement d’une première échéance qui a été annoncée à grand renfort de communication pour crédibiliser le projet Téléfoot et sa pérennité… A minima, on dira que cela entache la relation de confiance ! Et sur le fond, cela pose question sur le projet global de Mediapro en France et sur les capacités de ce groupe à faire face à ses obligations contractuelles et financières vis-à-vis de la LFP et du football français. »
« Nous travaillons d’arrache-pied »
VLB n’entend toutefois pas baisser les bras : « Mediapro est détenu à 53 % par un actionnaire chinois solide (Orient Hontai Capital, NDLR), qui doit théoriquement pouvoir faire face à ses obligations de paiement… Les actionnaires ne pouvaient pas ignorer les besoins de financement du plan d’activité de Mediapro. (…) Nous travaillons d’arrache-pied, avec les équipes de la LFP, pour être en situation de payer les montants budgétés par nos clubs à la date prévue. »
Pour rappel, la LFP envisage de contracter un prêt de 172 millions d’euros auprès d’une banque, pour pallier au non-paiement de la deuxième traite de Mediapro.