« Boli était sorti en pleurs et avait été très marqué psychologiquement par la finale de 1991 (défaite aux tirs au but contre l’Étoile rouge de Belgrade, NDLR). Je ne dis pas qu’il s’invente une blessure. Mais il somatise tellement d’une éventuelle défaite, qu’il se trouve quelque chose. Il avait sans doute une pointe, mais ça prend des proportions terribles », a déclaré le journaliste sur RMC Sport. Le boss est alors intervenu : « Tapie, c’est là où il fait la différence. Jean-Pierre Bernès (directeur général de l’époque, NDLR) sur le banc lui dit : « Il veut sortir, on va le sortir ». Mais Tapie, en haut, dit : « Boli reste sur la pelouse ». Il reste et on connaît la suite de l’histoire », a ajouté Roustan.
Cela se passait à la 40e minute. Basile Boli a inscrit le seul but de la rencontre, à la 43e minute, sur un corner excellemment tiré par Abedi Pelé.