Interrogé par L’Equipe, son ami d’enfance, Alvaro Besoy, témoigne : « Dans les jours qui ont suivi, on se parlait sans discontinuer sur le groupe WhatsApp qu’on a créé avec tous ses amis d’enfance. Il nous a raconté à quel point il l’avait mal vécu. On a nous-mêmes reçu des menaces de gens du Brésil. On s’est tous retrouvés pris dans cette histoire. Il en a souffert, il ne pouvait même plus sortir de chez lui. Le plus important pour lui à ce moment-là, c’était de jouer, cela lui permettait de s’évader, de ne pas penser à ce problème. Il y a eu trois matchs (Saint-Etienne, Metz, Lille) au moment où la polémique était à son paroxysme, ça l’a aidé à ne pas ressasser. »
La sélection espagnole l’a aussi aidé, selon son ami : « Il a reçu une pré-convocation en sélection pour ces rencontres. Un des adjoints de Luis Enrique (le sélectionneur de l’Espagne) l’a prévenu. Ce n’est pas le protocole habituel, mais comme il traversait un moment difficile, c’était une manière de le soutenir, de lui dire qu’il était sur la bonne voie. »
Alvaro Gonzalez, 30 ans, a disputé 9 matchs officiels avec l’OM cette saison.