« C’est un problème qu’on porte depuis longtemps, avec d’autres : on avait avancé dans le cadre du projet de loi audiovisuel sur plusieurs mesures et en particulier une très importante, qui est que l’on puisse par des systèmes techniques, casser les adresses des sites de live streaming et empêcher les consommateurs de regarder ces sites. C’est que l’on appelle l’injonction dynamique. L’idée c’est qu’un juge puisse d’une manière automatique imposer l’arrêt par un hébergeur, par un fournisseur d’accès à Internet voire même par un réseau social de casser ces sites. Cela a été mis en place au Royaume-Uni avec succès. Le piratage, c’est un problème majeur, parce que cela peut réellement tuer tout le système économique et tout le modèle économique du sport, allant des ayants droit jusqu’aux éditeurs en passant par le sport amateur puisque c’est une chaîne de valeurs qui n’est pas limitée aux ligues et aux chaînes payantes. C’est un point critique », a-t-il estimé lors d’un entretien accordé à So Foot.
Interrogé par Actu.fr, il y a quelques semaines, Maxime Saada, de Canal+, avait quant à lui dénoncé une explosion du piratage, depuis le lancement de Téléfoot. Pauline Blassel, secrétaire générale de l’Hadopi, avait quant à elle estimé le nombre de personnes qui consomment des programmes sportifs illégalement à 3 millions.