« Il y a un vendeur à Marseille (le propriétaire américain Frank McCourt). Je n’ai pas noué de contacts, mais Ajroudi (Mohamed Ayachi), oui. Aujourd’hui, McCourt dit qu’il n’est pas vendeur. Mais il le sera. On attend. Le problème, c’est qu’on n’est pas les seuls. McCourt vendra, car aujourd’hui ce club est un gouffre, mais je ne sais pas s’il vendra à nous. Je l’espère », a déclaré l’ancien boss du RCT dans les colonnes du Figaro. Il ne sait pour l’instant pas si le projet est trop gros pour lui : « Possible. Peut-être. Mais j’ai envie de le savoir. Je n’ai pas attrapé le Covid cette année, mais j’ai attrapé la soixantaine. C’est un âge particulier, où l’on a envie de savoir si les 59 années qui ont précédé ont servi à quelque chose. J’ai bien envie de savoir. Et puis, il y a eu l’échec du RCT… »
« Zidane ? On n’a pas le droit de ne pas essayer »
Boudjellal est néanmoins confiant quant à l’aboutissement des discussions : « Si ça ne se fait pas, je ne vais pas en mourir. Et si ça ne se fait pas cette année, ce sera l’année prochaine. Je suis pragmatique, il y a des choses qui sont faites pour se faire. Donc, ça se fera un jour. » Et il aimerait vraiment faire venir Zinedine Zidane : « Je n’ai pas dit que je le ferai venir. Mais que je ferai tout pour, oui. Aujourd’hui, il y a un mec qui a échappé à son destin qui s’appelle Zidane. Il a un destin avec l’OM. Ce n’est pas possible qu’à un moment donné ils ne se rencontrent pas. La responsabilité d’un président de l’OM, ce n’est pas de le faire signer, mais d’essayer. On n’a pas le droit de ne pas essayer. Je caricature en disant que j’irai jusqu’à dormir devant chez lui. J’ai toujours essayé les trucs les plus dingues. Quand tu es en Pro D2 et que tu appelles Tana Umaga (ancien All Black)… Maintenant, ils connaissent Toulon en Nouvelle-Zélande. Qu’est-ce qu’on risque avec Zidane ? Au pire, il me mettra un coup de tête comme avec à Materazzi… »
Pour rappel, Boudjellal a révélé mercredi que Frank McCourt avait reçu d’autres propositions.