« Villas-Boas est un personnage vraiment sanguin. Il est toujours dans la motivation : ‘Nous contre le reste du monde’. Parfois, ça déteint dans ses conférences de presse. Il y a le conteste marseillais aussi. Il est assez seul, il n’a plus de directeur sportif avec lequel il était en confiance. Il y aussi eu la campagne européenne, ça a contribué à cette tension. Qu’il mette des tirs à tout le monde, ça reste le jeu, mais qu’on en arrive à une menace physique, c’était dommage et on est revenu à quelque chose de plus normal », a déclaré le journaliste au micro de la chaîne L’Équipe.
On en oublierait presque la violence de l’édito « AVB, le crime de lèse-majesté », qui a provoqué la colère de Villas-Boas. Le papier ne parlait pas de tactique ou de football. Et certains des termes employés par son auteur, tels que « Ego titillé, nombril boursouflé », « l’aristo de Porto », ou encore « alimenter sa parano », n’avaient pas pour but d’apaiser le débat. Ils ne justifient bien sûr pas la violence physique. Pour autant, ils constituent des jugements sur l’homme qu’est AVB. Est-ce bien le rôle d’un journaliste sportif ?